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Les artistes ont littéralement transformé l'église protestante de Haguenau en temple de la musique baroque, le temps d'un concert. En convoquant les plus grands, Bach, Haendel, Teleman et Vivaldi, ils nous ont offert un instant de musique absolument prodigieux.
Maître incontesté de la musique baroque, Sigiswald Kuijken a mis tout son talent au service de la musique avec une énergie contagieuse.
Les musiciens du Bach Collegium ont brillé par leur virtuosité dans la Suite Bizarre de Teleman. Après une ouverture que le compositeur a voulu dans un style imprégné de Bach, les danses, résolument françaises se sont succédées : un rondo gavotte léger et dansant, une sarabande royale et le rossignol virtuose en conclusion.
Le duo de flûtes dans le Concerto en Do majeur de Vivaldi était tout aussi enjoué. Les solistes ont savamment uni les sonorité douces à des parties bien plus véloces le tout dans une musicalité éclatante.
Sigiswald Kuijken en véritable spécialiste des instruments anciens et des techniques d'époque, a joué son Violoncello Da Spalla, un violoncelle d'épaule, cousin de la famille des violon qui se joue un peu comme une guitare mais avec un archet. Cet instrument, pour lequel Jean-Sébastien Bach a composé les six Suites pour violoncelle, était resté dans l'oubli pendant près de trois siècles avant que Sigiswald Kuijken lui redonne ses lettres de noblesse, il y a une vingtaine d'années.
Nous nous sommes régalés du Concerto Grosso en Sib majeur de Haendel et plus encore du Concerto Brandebourgeois de Bach.
Le 2 novembre, nous avons assisté à une ode prodigieuse à la musique baroque par des artistes au talent exceptionnel.
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